BASSIN HOUILLER LORRAIN
Des raisons de zapper l'UNESCO
Comparaison n'est pas raison. Il serait illusoire d'imaginer l'inscription du bassin houiller lorrain au Patrimoine mondial par l'UNESCO, à l'heure actuelle, en se référant au classement récent du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais et des sites miniers wallons parmi les merveilles du monde...
( Publié le 7.07.2012 - mis à jour le 19.07.2013 )
Petite-Rosselle : la reconstitution du fond... à la surface.
© Photo Wolfgang Staudt, Sarrebruck, sur Flickr
Le Nord - Pas-de-Calais partage une même fraternité de métier avec le bassin
houiller de Lorraine. Mais là, son destin vient de bifurquer. Porté au pinacle
pour avoir su défendre le traitement patrimonial et mémoriel de son territoire, prenant en compte les vestiges d’une industrie éteinte depuis 1990 et les pratiques
sociales qui se sont instaurées au fil du temps. L’esprit-mine y demeure très vivant et sert de ressort à « la volonté d'un nouveau développement s'appuyant sur la
force d'une mémoire ».
S’agissant du patrimoine matériel – fosses, chevalements, terrils, corons,
cités pavillonnaires, hôtels de ville, écoles, maisons d’ingénieurs, maisons
syndicales, dispensaires, salles des fêtes, églises, temples, presbytères,
gares, haltes ferroviaires, postes d’aiguillage, monuments aux morts,
étangs d’affaissement, stades… – un classement signifie "on ne touche plus à rien"
sans préalablement se reporter aux prescriptions culturelles onusiennes !
Et c’est, peut-être, la première des raisons pouvant inciter le bassin houiller lorrain à ne pas manifester le désir, à ce jour, d’être labellisé par l’UNESCO. Trop de choses restent en chantier.
Qu’observe-t-on en Moselle charbonnière ? En premier lieu, les conséquences de l’arrêt progressif des mines, avec les fermetures successives de Merlebach (2003) et de La Houve (2004), la disparition des HBL et la dissolution des Charbonnages de France (2007). Un désengagement massif pouvant être considéré comme brutal au regard d’un siècle et demi d’une activité qui a marqué, sous toutes ses coutures, le sol et les mentalités.
Cette fin programmée s’est accompagnée de la mise en œuvre rapide d’une politique de déconstruction des sites miniers, doublée d’une politique de construction d’une image-témoin savamment orchestrée par les HBL elles-mêmes.
L'«écriture» du passé mono-industriel a abouti à faire du carreau de Petite-Rosselle l’étendard de l’histoire charbonnière mosellane. Pour autant, il ne fait pas partie du réseau européen des musées du charbon et aucun de ses représentants ne siège au Comité français d’histoire industrielle (1).
...............................................................................................................................
Évolution en cours
................................................................................................................................
Le seul musée du charbon de Moselle s’appelle jusqu’alors «La Mine»
sous-titrée «Carreau Wendel». Il sera rebaptisé «Parc Explor
Wendel» pour la globalité du site de 150 hectares. Dans ce périmètre, le
parcours souterrain, à faible profondeur, qui recrée l’ambiance de travail du
fond, s’appellera désormais «La Mine Wendel» et le cœur du musée «Les Mineurs
Wendel». Celui-ci va s’ouvrir au public dans sa livrée définitive. Sa
réalisation aura coûté 4,3 millions d’euros.
Une nouvelle dotation budgétaire de 812 000 euros a été affectée au musée à la fin du premier semestre 2012, afin de mener des travaux d’urgence qui consolideront les édifices les plus endommagés. Ce qui fait dire au président du syndicat mixte en charge de la gestion du site, que les installations (lavoirs, ateliers, décanteurs…) seront conservés en totalité. Rude programme. Car les bâtiments périphériques, notamment les extensions d'après-guerre directement lisibles par l'importance et l'homogénéité des volumes simples et rigoureux de fer et de briques rouges, trop longtemps restés ouverts au vandalisme et soumis aux infiltrations, nécessiteront un traitement de choc étalé sur des années. Pour quel usage ? La question arrive trop tôt.
Parallèlement, un inventaire doit permettre d’entamer une rigoureuse sélection des innombrables objets, plus ou moins volumineux, en stationnement anarchique entre l’entrée du site et le parcours de représentation du fond. On conservera tout ce qui est unique et présente un intérêt historique. Il y aura forcément de la mise à la ferraille.
Il reste un angle mort concernant le réseau ferroviaire et la collection de locomotives industrielles du Carreau Wendel. Cette dernière sera-t-elle conservée ou pas ? Les pro-chemin de fer disent que le transport de la houille est un thème majeur de l’histoire charbonnière. Leur argument consiste à souligner que les voies ferrées (la ligne Metz-Forbach-Sarrebruck est un bon exemple) ont été posées pour le charbon, ses producteurs et leurs clients. Ainsi s’expliquent les liaisons ouvertes pour desservir la sidérurgie, les soudières, les salines… Leur mise en place raconte le désenclavement des puits et le maillage multimodal du territoire : routes, rail, voie navigable.
On ne peut objecter que le «service chemin de fer» des HBL ne soit pas un sujet de premier plan. Et comme pour lui faire écho, le «grand roulage» de La Houve, au fond de la mine, a été le plus impressionnant du monde, avec 40 kilomètres de voies électrifiées, des trains de 200 tonnes tractés par des locos alignant 300 chevaux.
Un autre thème mériterait d’être promu, celui de la technologie mise en œuvre pour l’abattage du charbon dans les « dressants », les veines inclinées à plus de 60 degrés. La maîtrise de leur exploitation a valu à Merlebach une réputation planétaire et la venue de délégations de spécialistes de tous les continents. Foin des superlatifs. La «mise en objets» de la mémoire du bassin houiller lorrain est en train de se faire. Une situation trop évolutive pour briguer le label de l’UNESCO. Prématuré.
................................................................................................................................
Échec à l'union
................................................................................................................................
Malgré la lourde réhabilitation en cours, tous les efforts engagés à
Petite-Rosselle n’ont pas suffi à drainer le public attendu sur le musée,
qui peine encore à fonctionner. Il rencontre une difficulté récurrente à
stabiliser son équipe scientifique et culturelle. Et sans jouer les Cassandre,
le budget de fonctionnement de ce lieu de mémoire et d’animation sera de taille,
alors que le bassin houiller lorrain est soumis à l’épreuve des
pénuries.
Démographie en déclin, tissu productif en profonde mutation,
chômage massif chez les jeunes, persistance de populations défavorisées. Malgré
le "Pacte charbonnier" qui a assuré la paix sociale en donnant un revenu de
remplacement aux effectifs dégagés par les mesures d’âge avant et lors de la
fermeture des HBL, mais qui n’a pas comporté de volet industriel. Cependant, il serait
injuste de ne pas saluer les apports de réalisations récentes, telles que
l’Eurozone Forbach-Sarrebruck, la Pépinière d’entreprises, le Technopôle Forbach-Sud, l’Europarc Forbach-Nord. L’écart par rapport aux besoins
reste toutefois énorme.
L’arrondissement de Forbach devrait perdre 17.000 habitants (soit 10% de sa population actuelle) à l’horizon 2030. Selon une étude de l’INSEE, il est le seul dans le département de la Moselle à avoir connu une hémorragie entre 1999 et 2008 (-5.700 habitants, soit -3%). Cette baisse a fait suite à celle de même ampleur observée lors de la décennie précédente. La Communauté de communes de Freyming-Merlebach a subi la plus forte baisse absolue et relative de population : 3.500 habitants perdus en neuf ans (soit -9%).
Dans ce contexte, un jeune sur quatre ne trouve pas de travail dans le
secteur et plus d’un cinquième de la population vit avec moins de 949 euros par
mois.
C’est donc bien sur sa capacité à sauver la région du marasme que la classe politique sera jugée. Les collectivités locales sauront-elles toucher les dividendes d’un tourisme industriel qui n’a pas encore tenu ses promesses ? En attendant, elles gagneront plus à développer d’arrache-pied un projet de redressement économique à la hauteur des enjeux. Dans un climat apaisé. Ce qui passe pour un vœu pieux face aux 10 intercommunalités que compte le bassin houiller lorrain. On est loin d’une démarche unitaire en direction de l’UNESCO.
En amont de ce morcellement se situe la suppression de la redevance minière, échéance pour laquelle les communes ont été incitées à rassembler leurs forces. Elles ont préféré les micro-zones à un regroupement plus homogène. Situation complexe qui amène des tensions, chacun ayant tendance à voir midi à sa porte. Passons sur le dernier dossier qui fâche : la carte hospitalière où les antagonismes des villes de la Moselle-Est apparaissent au grand jour. Le PTU (plateau technique unique) devait faire de Freyming-Merlebach un pôle hospitalier de premier ordre. La controverse rebondit alors que le débat semblait clos…
D’autres lignes de fracture
risquent d’apparaître. Après les élections législatives de 2012, il sera
intéressant de voir avec quel empressement le député-maire UMP battu de
Freyming-Merlebach joindra sa contribution financière à celle de son
rival, le nouveau député PS, maire de Forbach.
Couper les vivres au musée de
la mine de Petite-Rosselle ? On n’en est pas là. Mais le recentrage très
wendélien et rossellois, plus local que régional, choisi par le musée, comporte
le risque de tiédir la détermination des défenseurs de la cause d’un haut-lieu
de l’histoire minière désormais très connotée.
Reste que les élus de tous bords continueront de se mobiliser en vue de reconvertir les héritages de la mono-industrie en espaces porteurs de développement. La vallée de la Rosselle, « colonne vertébrale » du bassin houiller, en sera un des principaux chantiers, non seulement côté français, également à l’échelle de l’agglomération transfrontalière «SaarMoselle», l’eurodistrict créé en 2010.
L’un des objectifs, à terme, du « Parc de Développement de la Vallée de la Rosselle » est de donner corps à un arc entre le site du complexe sidérurgique
de Völklingen, inscrit au Patrimoine mondial par l’UNESCO en 1994, et le carreau Wendel,
ponctué par le développement d’autres sites décentralisés (carreau de Velsen,
carreaux St-Charles et St-Joseph, carreau du Warndt en Sarre, forêt et moulin du
Guensbach…). «En vue de favoriser le développement urbain de la commune de
Petite-Rosselle dans une optique de mixité des fonctions urbaines, une partie de
l'emprise du musée est destinée à l'accueil d'une aire d'extension mixte
(activités, logements), à intégrer de façon harmonieuse au site du musée
(chemins de promenades et espaces verts)» peut-on lire dans une étude.
................................................................................................................................
L'abstention l'emporte
................................................................................................................................
................................................................................................................................
L'abstention l'emporte
................................................................................................................................
Après les doutes sur les chances de voir la classe politique renoncer à ses divisions, on constate que la population affiche assez promptement un air désabusé. Voir la campagne électorale atone et les records d’abstention aux dernières élections, dans cette région où le vote conservateur demeure une constante de l’expression politique, même si la gauche socialiste a su y trouver sa place. Cette fois, les deux députés sortants de la droite républicaine ont été éliminés et si les villes ont offert une victoire assez nette aux socialistes, en revanche, la droite nationale s’est définitivement ancrée dans le bassin houiller. Rejet d’un système plus qu’un vote d’adhésion à l’extrême-droite, dit-on le plus souvent.
Désabusée encore, la population n’a pas porté le deuil après la disparition, cette année, du spectacle-vedette des « Enfants du charbon », une fresque vivante sur laquelle avait pourtant soufflé un vent de louanges. Pour voir réagir la majorité silencieuse, parlez-lui plutôt de l’indemnisation des dégâts miniers, de la sauvegarde des avantages de l’assurance maladie du mineur, du maintien des cabinets médicaux, que d’une candidature à l’UNESCO.
Si la « déHBLisation » signifie la fin de l’influence des houillères sur le destin de la région, elle provoque en même temps cette forme de blues qui guette les périodes de mutation. Comme la reconversion, particulièrement difficile, qu’a connue le Nord - Pas-de-Calais, terre de Germinal, où les hommes ont construit des montagnes, avec 852 puits et 326 terrils. L’enseignement, au sens propre, est souvent venu du Nord. Pour se projeter dans l’avenir, les Nordistes ont tourné la page quinze ans avant les Lorrains. Et cela fait dix ans que l’association du « Bassin Minier Uni » (BMU) était au charbon pour remporter le titre de « Bassin Minier Unesco » (re-BMU)...
Mais, comparaison n'est pas raison.
Sylvain Post journaliste honoraire & auteur
Publié le 7 juillet 2012 - mis à jour en septembre 2012 et juillet 2013
(1) Depuis le mois de septembre 2012, le musée de Petite-Rosselle est représenté au sein de ce comité par la responsable de son pôle culture, archiviste de formation et fonctionnaire territoriale. Cette information a l’avantage de répondre à une interrogation formulée dans notre billet du 11 juin 2012, dans lequel nous constations avec raison que le musée du charbon lorrain était absent de cette instance lorsqu'elle a été installée. C’est le Centre historique minier de Lewarde (Nord-Pas-de-Calais) qui apparaît comme le chef de file, en quelque sorte, des musées de la mine français.
Après la fête de 2004, qui avait occasionné pas moins
que la venue d'un ministre, le site de La Houve a été entièrement rasé.
On est dans la logique d'une neutralisation patrimoniale...
© Photo Charbonnages de France
La façade monumentale de la salle des machines des puits Simon 1 et 2 à Forbach.
Le site "est une
verrue au cœur du paysage local", estiment des décideurs locaux
dont l'avis est déterminant. Ils proposent de " procéder au nettoyage complet des lieux et
à leur verdissement" (Le Républicain lorrain du 26.01.2013).
dont l'avis est déterminant. Ils proposent de " procéder au nettoyage complet des lieux et
à leur verdissement" (Le Républicain lorrain du 26.01.2013).
© Photo Sébastien Berrut
____________
« Cachez ces gueules noires
que nous ne saurions plus voir »
Les élus de l’arrondissement de Forbach siégeant au SCOT (schéma de cohérence territoriale) ont voté, à la seule exception du maire de Metzing, la suppression d’un panneau d'autoroute présentant le visage stylisé d’un mineur, sur fond de chevalement et de cité ouvrière, à l'approche de Freyming-Merlebach. Ils n'ont plus envie de le voir et lui préfèrent “une image plus attrayante”, éventuellement un paysage du Warndt. Exit le “bassin houiller” ! Un acte involontairement symbolique, dix ans après la fermeture de la mine de Merlebach (septembre 2003) qui a tiré la ville vers le fond.
C’était sans compter avec les internautes. Sur Facebook, la photo du panneau publiée par Le Républicain lorrain (lequel a ouvert le débat avec ses lecteurs), a été partagée plus de 1 000 fois en quarante-huit heures. Les femmes, filles ou épouses d’anciens mineurs, ont été les plus nombreuses et les plus passionnées sur le sujet.
Bel exercice de transparence. La synthèse des réactions a été publiée par le quotidien dès le lendemain, accompagnée d’un “billet” de notre estimé confrère (voir la coupure du RL daté 18.07.2013, ci-après). Il tire un enseignement de ce tollé, après avoir rappelé que le président du SCOT a décidé sur-le-champ de faire marche arrière…
La Fédération des mineurs et sidérurgistes de Lorraine-Sarre-Luxembourg, opposée à l’idée de voir disparaître le fameux panneau, estime pour sa part, que «-le dynamisme économique ne réside pas dans une volonté d’effacer les traces d’un passé dont nous sommes fiers, mais dans des actions efficaces tournées vers le futur, sans renier le passé ».
Enfin, pour François Belin, ingénieur retraité, ancien patron de la communication des HBL, promoteur du musée de la mine du carreau Wendel, le panneau du mineur de l'autoroute «-donne une image misérabiliste de ce qu’ont été les houillères qui ont fait vivre pendant un siècle et demi notre bassin. C’est du mauvais «-germinalisme-».
Il faut effectivement rappeler par des signalisations cette épopée industrielle menée par des hommes courageux venus de nombreux horizons d’Europe et d’au delà, qui ont mis en œuvre des techniques innovantes et sont parvenus à des résultats exemplaires. Mais il faut le faire dans une forme plus respectueuse de la réalité des entreprises minières mosellanes, et en ouvrant sur les perspectives de réindustrialisation, et de mise en valeur des sites naturels et bâtis de l’ancien bassin houiller.
Je pense, écrit encore François Belin, que le débat provoqué par cette affaire de panneau est une bonne chose, car il permet de s’interroger avec Paul Fellinger sur les valeurs et les atouts qui doivent entraîner la revitalisation de notre bassin et susciter une prise de conscience générale et la fin de querelles de clochers qui grèvent gravement son avenir-».
Ce n'est pas un changement de panneau qui fera entrer dans une vision plus vertueuse la réflexion sur le développement.
Lire aussi :
- La "déHBLisation" orchestrée par les HBL
____________
À 40 KILOMÈTRES DE LÀ…
Un site minier reconverti en parc à thème géologique
Un site minier reconverti en parc à thème géologique
A Voelklingen l'acier, à Petite-Rosselle le charbon... Ce binôme est un vœu pieux. En tout cas, cette vision bicéphale est incomplète, car elle doit intégrer un troisième pôle qui monte en puissance : sur l’ancien site minier de Landsweiler- Reden (circonscription de Neunkirchen-Saar), à une quarantaine de kilomètres de Petite-Rosselle, le parc à thème GONDWANA – Das Praehistorium est une zone muséale expérimentale, qui s'est fixée comme but l’explication de l'histoire de la Terre et l'évolution des organismes.
Ses promoteurs visent un très large public : «-Nous sommes un institut qui propose un enseignement à la fois éducatif et divertissant. En plus de notre exposition, nous proposons des visites guidées spéciales et des exposés pour enfants et adultes.
Le concept de notre exposition est différent des musées traditionnels. Avec le concours de spécialistes renommés dans les domaines de la biologie/paléontologie , des arts tridimensionnels, de l'architecture et dans le domaine du multimédia , il nous est possible de reconstituer, et ce avec beaucoup de moyens, des paysages préhistoriques qui ne laissent pas indifférents.
Nos paysages sont reliés les uns aux autres par un système de couloirs, dans lesquels se trouvent des informations scientifiques sur la faune et la flore d'antan. Il est même possible de se promener entièrement dans les différents paysages qui sont très détaillés. La biodiversité de la faune et de la flore reflète l’état actuel des connaissances scientifiques.
L'exposition fait appel à nos sens : à côté de la stimulation visuelle, qui se caractérise au travers d'insectes géants, d'amphibiens et de dinosaures, l'on fait appel à l'odorat et à l'ouïe, qui donnent l'impression que l'on se trouve dans un paysage réel, alors qu’il n'existe plus depuis des millions d'années-».
Le Praehistorium est aménagé sur un ancien site minier. «-Nous avons volontairement choisi un emplacement ayant un rapport direct avec notre exposition. Elle se situe à côté d’un terril constitué de grès issu de la mine, dans lequel l'on retrouve des fossiles des forêts carbonifères, que nous avons su reproduire de façon spectaculaire dans notre exposition-».
Non loin de là se trouve le centre de documentation pour la biodiversité (Zfb), qui donne accès à des collections zoologiques, botaniques et géologiques de la région.
Outre le développement climatique, des paysages et de la biodiversité sur le continent du Gondwana à l’ère primaire, le visiteur a la possibilité de voir les changements survenus dans la région de la Sarre au cours des millions d'années de l’échelle des temps géologiques.